Le résidu ultime est défini par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles comme étant « celui qui résulte du tri, du conditionnement et de la mise en valeur des matières résiduelles et qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques disponibles pour en extraire la part valorisable ou en réduire le caractère polluant ou dangereux ».
En d’autres termes, le résidu ultime est celui qui se trouve en fin de cycle de vie, qui ne peut pas être réemployé, recyclé ou autrement valorisé.
Parmi toutes les matières que l’on génère, on estime que 90 % des matières seraient valorisables ou recyclables. De ce fait, seuls 10 % des matières seraient des résidus ultimes destinés à l’élimination.
Pourtant, en 2018, selon RECYC-QUÉBEC, parmi les quelque 5,3 millions de tonnes de matières résiduelles éliminées, près de 3 millions étaient des matières organiques majoritairement valorisables. De plus, seulement 52 % des matières recyclables issues des résidences étaient acheminées à des fins de mise en valeur.
Dans la majorité des cas, donc, si une matière résiduelle est envoyée à l’élimination, ce n’est pas nécessairement un résidu ultime. Cela veut dire que les mesures de détournement en amont n’ont pas été suffisantes.
Le résidu ultime étant la matière éliminée en fin de cycle de la chaîne de gestion des déchets, si l’on considère que 90% des matières sont recyclables ou valorisables alors le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets recommande de :
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