Le gaspillage alimentaire

pointe de pizza jetée à la poubelle

Les pertes et le gaspillage alimentaires (PGA) sont le rejet d’aliments par les producteurs, distributeurs et consommateurs du système alimentaire, et ce, de la production à la consommation d’un aliment. Une fois rejetés, ils deviennent des matières résiduelles qui sont recyclées ou éliminées.

Actuellement, les PGA seraient responsables de 8 à 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (2021).

Lorsqu’un aliment est gaspillé, ce sont toutes les ressources qui ont servi à la chaîne de production qui sont gaspillées. Dans la majorité des cas, ces pertes sont internalisées et augmentent le coût des aliments. Actuellement, on estime que le tiers des aliments est gaspillé à l’échelle mondiale.

État des lieux au Québec

Actuellement au Québec, les PGA sont gérés comme des résidus organiques. La gestion des matières organiques, guidée par la Politique québécoise en gestion des matières résiduelles et la Stratégie de valorisation de la matière organique, favorise le recyclage des matières organiques (biométhanisation, compostage), plutôt que les programmes de lutte contre le gaspillage alimentaire (réduction à la source). En termes de recyclage des matières organiques, le gouvernement finance le déploiement des collectes, le développement d’installations de compostage et de biométhanisation et la valorisation du méthane issu de la digestion des matières organiques.

Au contraire, peu de mesures appuient les initiatives de lutte contre les PGA (réduction à la source) ou de redistribution des aliments rejetés (réemploi).

Au Québec, on constate plusieurs enjeux liés aux pertes et gaspillage alimentaires tels que :

  • Un manque de connaissance sur les causes, les conséquences, la provenance et les responsables des PGA;
  • L’émergence d’initiatives de lutte aux PGA au niveau municipal, sans appui, leadership ou vision provinciale;

Recommandations du FCQGED

    • réduction à la source : limiter la quantité d’aliments rejetés ou invendus;
    • réemploi : donner et redistribuer les aliments invendus ou non consommés en circuits courts;

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