Historique du FCQGED 

La gestion des déchets est un enjeu de salubrité depuis des siècles. Cependant, avec l’explosion de la consommation au XXe siècle, les matières résiduelles sont devenues une problématique environnementale et sociale.

Découvrez comment le FCQGED a contribué à la construction des fondations d’une saine gestion des matières résiduelles et comment nos principes fondamentaux ont été appliqués dans les dernières décennies.

2023
Le FCQGED organise le premier colloque québécois sur la réduction à la source

Bien qu’elle soit censée être le fondement de toute prise de décision dans ce domaine en vertu des 3RV-E, la réduction à la source est alors souvent reléguée au dernier rang de la planification.

Le FCQGED décide d’organiser un colloque entièrement consacré à la réduction à la source et à sa mise en œuvre. Cet événement inédit permet de rassembler une foule d’acteurs du milieu de la GMR afin d’échanger sur ce concept.

2021
Le FCQGED s'inquiète de la multiplication des demandes d'agrandissement des LET

Devant la multiplication des demandes d’autorisation d’agrandissement de lieux d’enfouissement technique au Québec, notamment des trois plus volumineux sites, le FCQGED demande au gouvernement de surseoir aux autorisations en attendant le dépôt du rapport de la très attendue commission du BAPE sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes.

Le FCQGED s'implique activement dans les audiences du BAPE

Dans le cadre de la commission du BAPE sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes, le FCQGED prépare une série de fiches d’information sur la gestion des matières résiduelles à l’intention des groupes et organisations qui souhaitent peaufiner leur argumentaire.

Le FCQGED dépose le mémoire Planifier pour mieux gérer, contenant 116 recommandations touchant tous les aspects de la gestion des matières résiduelles.

2020
Le FCQGED demande une agence de commercialisation des matières recyclables

La fermeture des marchés chinois et asiatiques à plusieurs types de matières résiduelles à partir de 2018 complique l’écoulement de certaines matières sortantes des centres de tri du Québec.

Le FCQGED réitère que Québec doit créer une agence de commercialisation des matières recyclables de la collecte sélective qui aurait pour objectifs le développement de marchés locaux, ainsi que le financement et la coordination des centres de tri et des centres de tri spécialisés.

2019
Le FCQGED prône l'élargissement de la consigne en commission parlementaire

En commission parlementaire, le FCQGED soulève les limites de la collecte sélective pour la récupération et le recyclage du verre. L’organisme prône plutôt l’élargissement de la consigne, notamment sur les bouteilles de vin et de spiritueux qui comptent pour la majorité du verre jeté dans les bacs de récupération du Québec.

2012
Le FCQGED célèbre le coup de barre du Québec vers le recyclage de la matière organique

Le FCQGED a toujours recommandé de détourner les matières organiques de l’élimination. Avec le déploiement du Programme de traitement de matières organiques par biométhanisation et compostage 2012-2022, le Québec se donne alors les moyens d’y parvenir.

Le FCQGED appui la récupération par apport volontaire du verre

Un premier site d’apport volontaire pour la récupération du verre est installé au Québec, sur la Côte-Nord. Depuis, près d’une centaine de conteneurs ont été installés dans 7 régions du Québec, popularisés par une initiative citoyenne de Saint-Denis-de-Brompton.

Le FCQGED appuie ces projets qui s’inscrivent dans les principes de démocratisation et de la hiérarchie des 3R. Ces conteneurs permettent le recyclage du verre, au contraire du verre récupéré par la collecte sélective majoritairement valorisé comme matériel de recouvrement dans les lieux d’enfouissement.

2011
Le FCQGED au secours de la consigne publique

Le FCQGED et plusieurs organisations s’inquiètent que la consigne puisse être abolie. Le FCQGED forme le regroupement Pro-Consigne Québec qui veille au maintien et à la modernisation de la consigne publique, qui n’a pas été modifiée depuis sa mise en œuvre en 1984. Lors de sa création, 37 organisations, municipalités, entreprises, syndicats, appuient Pro-Consigne Québec.

Le FCQGED : ambassadeur de la responsabilité élargie des producteurs

Le FCQGED est satisfait de l’adoption du Règlement sur la récupération et la valorisation des produits par les entreprises (RRVPE) qui prône l’un des quatre principes de l’organisme, la responsabilisation. Le RRVPE inaugure la prise en charge de certains types de matières résiduelles selon un principe de responsabilité élargie des producteurs.

Depuis ses débuts, le FCQGED siège au comité de vigilance de la Société de gestion des huiles usagées (SOGHU), qui gère des matières assujeties au RRVPE.

2008
Le FCQGED propose des recommandations pour répondre à la crise du recyclage

La crise économique mondiale mène à la baisse de la demande et de la valeur des matières premières et recyclables. Les ballots de plusieurs matières s’accumulent dans les centres de tri québécois, dont plusieurs ont l’habitude de les vendre sur les marchés internationaux.

En 2009, le FCQGED propose des pistes de solution à la crise, dont l’uniformisation des matières acceptées en centre de tri, le retrait des irritants des lignes de tri, l’imposition d’un contenu recyclé minimal dans certains biens de consommation, la restriction de mise en marché de contenants multi-matières et la création d’une agence de commercialisation des matières recyclables. L’année suivante, le FCQGED préconise le transfert des responsabilités de la collecte sélective des municipalités vers les producteurs, une mesure qui sera adoptée par le gouvernement dans la décennie suivante.

2002
Un premier portrait de l'élimination au Québec, signé FCQGED

Le FCQGED rédige et publie le document La gestion des déchets au Québec en chiffres, un ouvrage où sont compilés les tonnages de chaque lieu d’élimination du Québec, leur durée de vie et d’autres informations pertinentes dont celles reliées à leur surélévation (chapeaux).

2000
Appui des nouveaux comités de vigilance pour surveiller les lieux d'élimination

Entrée en vigueur de la Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement. Les lieux d’enfouissement et les incinérateurs sont maintenant « […] tenu[s] de former un comité dont la fonction est d’assurer la surveillance et le suivi de l’exploitation, de la fermeture et de la gestion post-fermeture de cette installation. »

En réponse à cette nouvelle obligation, le FCQGED rédige et publie le document Les comités de vigilance liés aux installations d’élimination des déchets au Québec : Bilan et perspectives.

1997
Ministère de l'Environnement et FCQGED : alliés pour une nouvelle ère de GMR

Le ministère de l’Environnement met sur pied des comités thématiques sur les matières résiduelles. Le FCQGED travaille de concert avec le gouvernement sur l’ensemble des comités qui se traduiront par la mise en place de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, et d’autres projets telle la réglementation encadrant les pneus neufs et usés.

Plusieurs mesures naissent au sein de ces comités, comme les plans de gestion des matières résiduelles. Les principes du Front commun seront intégrés dans une certaine mesure dans la politique.

Le FCQGED propose des mesures d'écofiscalité pour favoriser les 3RV-E

Le FCQGED rédige et publie le document Les modes de perception de fonds afin de financer la future politique de gestion des matières résiduelles au Québec. Certaines de ces mesures se concrétiseront dans les années à venir, notamment la proposition d’instaurer une redevance à l’élimination.

1996
Le FCQGED joue un rôle prépondérant dans la commission d'enquête du BAPE sur la gestion des déchets

En 1995, le Front commun organise le premier colloque québécois sur les matières résiduelles : La conservation des ressources : Des initiatives à imiter. Plusieurs acteurs de la GMR s’y retrouvent et échangent pour la première fois sur les enjeux liés aux déchets. Les bonnes pratiques en GMR sont communiquées entre les professionnels et les représentants municipaux.

Le FCQGED milite pour un réseau de Ressourceries au Québec

Lors du Sommet sur l’économie et l’emploi, le FCQGED est invité à présenter le projet d’un réseau de Ressourceries (RRQ) : un lieu de sensibilisation et d’éducation à la gestion écologique des déchets qui développe des activités de récupération et de réemploi des matières résiduelles.

Le RRQ sera créé afin de développer ces entreprises d’économie sociale en GMR dans l’ensemble de la province.

Le FCQGED innove en gestion des résidus dangereux

À une époque où la responsabilité élargie des producteurs (REP) n’existe pas et que les résidus domestiques dangereux (RDD) sont envoyés à l’élimination, le FCQGED organise les premières collectes itinérantes de RDD avec la Régie intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes. Un entrepôt construit à cette époque est toujours en opération sur le territoire de la Régie.

1991
Création du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets

Le FCQGED est né dans un contexte mouvementé dans le domaine de la gestion des déchets. En réponse à un important incendie dans un entrepôt de matières résiduelles dangereuses à Saint-Basile-le-Grand, la Commission Charbonneau est mise sur pied en 1989. Son rapport mène à un ensemble de recommandations visant une gestion par prévention des matières dangereuses au Québec.

Parallèlement, le Québec se dote d’une première politique de gestion intégrée des déchets solides qui établit la hiérarchie des 3RV comme principe directif à l’échelle de la province. En 1990, la société d’État RECYC-QUÉBEC est créée afin de promouvoir la récupération et la hiérarchie des 3R. La collecte sélective finit également à cette époque par être implantée dans l’ensemble du Québec.

Des groupes aux prises avec des problèmes sociaux et environnementaux liés aux déchets se regroupent et forment le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets pour demander des alternatives aux méthodes traditionnelles de traitement des déchets.

L’une des premières revendications du Front commun est la tenue d’une commission d’enquête publique sur la gestion des déchets au Québec, à l’image de ce que la Commission Charbonneau avait été pour les déchets dangereux. Deux ans plus tard, en 1993, la Loi sur l’établissement et l’agrandissement de certains lieux d’élimination des déchets sera adoptée et obligera ces projets à suivre une procédure d’évaluation et d’examen des impacts environnementaux.

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À noter dans vos agendas!

Le 15 mai prochain, participez à notre colloque sur la réduction des déchets intitulé Dans l’action vers la réduction.