Montréal, 23 juin 2022 —Montréal, 23 juin 2022 : Le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED) déplore la stratégie utilisée par certaines multinationales de l’enfouissement opérant au Québec visant à refuser temporairement l’élimination de certains déchets dans leurs sites.
«C’est une crise montée de toute pièce pour forcer le gouvernement à endosser l’agenda et les demandes de ces compagnies », mentionne Denis Blaquière, président de l’organisme. « Même le ministère de l’Environnement reconnaît qu’il y a une marge de manœuvre avec les capacités résiduelles d’enfouissement», poursuit- il.
Selon la plus récente étude de RECYC-QUÉBEC, 40 % de ce qui est éliminé au Québec consiste en du papier, du carton et des matières organiques.
« J’inviterais les journalistes à aller constater sur place, dans un lieu d’enfouissement, pour voir ce que les camions déversent. Ce sont majoritairement des matières facilement recyclables », indique Mario Laquerre, vice-président de l’organisme. « Les solutions sont plus à notre portée que ce que l’on pense », précise-t-il.
Le FCQGED rappelle que 3 compagnies privées au Québec acceptent, à elles seules, environ 80 % de tous les déchets destinés à l’enfouissement dans la province. Cette situation ramène à l’avant-plan, de façon cyclique, des crises d’élimination prévisibles et donc évitables.
« La meilleure façon de mettre un terme à ces crises créées de toutes pièces et aussi à la pression indue mise par certaines compagnies, est de déployer davantage de moyens afin de réduire nos déchets à la source et de gérer sur une base régionale ceux qui restent », de conclure M. Blaquière.
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